Les mesures de grâce préventive envisagées par l'administration Biden face à l'éventuelle vengeance de Trump
L'imminence du retour de Donald Trump à la Maison Blanche entraîne une polarisation extrême aux États-Unis. L'administration Biden se voit contrainte de prendre des mesures exceptionnelles pour parer à d'éventuelles représailles, telles que le recours à des grâces préventives. Les menaces explicites proférées par le milliardaire républicain à l'encontre de ses opposants, tant démocrates que républicains, laissent craindre une utilisation de l'appareil d'État à des fins de vengeance. La nomination de Kash Patel, proche de la mouvance complotiste d'extrême droite QAnon, comme futur directeur du FBI, accentue ces craintes. Patel, déjà influent lors du premier mandat de Trump, est connu pour ses prises de position radicales. Cette situation tendue pousse l'administration actuelle à envisager des mesures préventives pour protéger ses membres et ses alliés d'une éventuelle répression de la part de l'ancien président. La question de la légitimité et des limites du recours à de telles grâces préventives soulève des débats au sein de la classe politique américaine, alors que le spectre de la vengeance de Trump plane sur la scène politique du pays.
