Front syndical de la SNCF fragilisé par des désistements pour la grève du 11 décembre
Le front syndical prévu pour la grève du 11 décembre à la SNCF perd de sa superbe. En effet, l'Unsa-Ferroviaire, représentant principalement les cadres de l'entreprise ferroviaire, a décidé de ne plus appeler à la grève. Ce mouvement s'affaiblit davantage avec la probable adhésion de la CFDT à cette position. L'Unsa-Ferroviaire a relevé des avancées dans les négociations avec la direction concernant la transformation de Fret SNCF en deux nouvelles entités. Cette avancée a incité le syndicat à renoncer à l'appel à la grève. Seuls la CGT-Cheminots et Sud-Rail maintiennent cette dernière. Les retombées sur le trafic seront connues 48 heures avant le début du mouvement, mais devraient être limitées. Les revendications actuelles semblent moins mobilisatrices que précédemment, notamment en raison de la pérennisation de certains changements opérés dans l'entreprise. Globalement, la grève risque d'avoir un impact local plutôt que national, les employés éprouvant une réticence à s'absenter pour cette cause. Par ailleurs, les négociations avec la concurrence dans les TER et les discussions sur les TGV sont également pointées du doigt par les syndicats. La question des salaires s'estompe avec une récente augmentation moyenne octroyée par la direction à tous les salariés. Néanmoins, Sud-Rail maintient ses revendications en matière de salaires et de primes.
