Plaidoiries émouvantes au procès de l'effondrement de la rue d'Aubagne
Après des semaines de débats techniques, les plaidoiries des parties civiles ont ému le tribunal lors du procès des effondrements de la rue d'Aubagne à Marseille. Les noms des victimes ont été rappelés, condamnées par l'indifférence des propriétaires et de la mairie. Les avocats ont souligné les failles dans la gestion de l'immeuble, pointant du doigt l'incompétence des responsables. Des témoignages poignants ont mis en lumière les victimes de cet événement tragique, dont Simona, Fabien, Julien, Cherif, Marie, Taher, Ouloume et Pape. Les parents de Simona, présents lors du procès, ont exprimé leur pardon, mais ont également souligné l'importance de reconnaître les responsabilités. Les avocats des parties civiles ont dénoncé des décennies d'aveuglement des autorités sur l'état déplorable du logement à Marseille. Ils ont mis en lumière la responsabilité de la municipalité, pointant du doigt le manque de prise en compte des quartiers les plus anciens. En revanche, les avocats de la Ville de Marseille ont réclamé un euro symbolique en réparation du préjudice moral, soulignant un changement de politique en matière de logement indigne. Les seize prévenus, dont des copropriétaires du 65 rue d'Aubagne, leur syndic, le bailleur social et un expert mandaté avant le drame, devront faire face au réquisitoire prévu pour le 12 décembre. Le procès a mis en lumière les dysfonctionnements et les responsabilités dans cette tragédie qui a coûté la vie à plusieurs personnes. Les plaidoiries ont ravivé l'émotion autour de cet effondrement et ont mis en lumière l'importance de la justice pour les victimes et leurs proches.
