Requête pour une peine maximale de 20 ans dans le procès des viols de Mazan

Le procès des viols de Mazan a débuté avec la demande de la peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle contre Dominique Pelicot, poursuivi pour viols aggravés. Les avocats généraux ont insisté sur la gravité des faits reprochés au septuagénaire, le décrivant comme la "clef de voûte du dossier". Celui-ci aurait violé et fait violer son épouse, Gisèle Pelicot, pendant une période s'étalant de 2011 à 2020, sous l'emprise de puissants anxiolytiques. Dominique Pelicot a admis les faits dès le début du procès, se qualifiant lui-même de "violeur". Les réquisitions des avocats généraux, étalées sur plusieurs jours, visent une quarantaine d'accusés, tous poursuivis pour viols aggravés et risquant une peine maximale de 20 ans de prison. L'avocat général a souligné l'obligation d'individualiser les peines, en prenant en compte divers facteurs tels que la récidive ou l'implication des accusés. Certains accusés, ayant déjà été plusieurs fois présents au domicile des Pelicot, pourraient être distingués des autres lors du jugement. Ce procès, suivi attentivement par les médias internationaux, est qualifié d'"hors norme" par l'accusation. L'avocat général a salué la dignité et le courage de Gisèle Pelicot, soulignant l'impact de cette affaire sur la société et mettant en lumière les difficultés de certains individus à comprendre le désir de l'autre, ainsi que les déséquilibres de pouvoir dans les relations hommes-femmes. Le réquisitoire, mené par les avocats généraux, se poursuit et devrait se conclure après plusieurs jours d'audience. Chaque accusé sera jugé individuellement en fonction de son implication et de son passé judiciaire.