Réformer le processus de nomination du gouvernement pour se concentrer sur les objectifs avant les personnes

Pour la première fois en 62 ans, l'Assemblée nationale a renversé un gouvernement en place, sans possibilité de dissolution immédiate. Face à ce constat, il est nécessaire de repenser le processus traditionnel de formation du gouvernement en France. Plutôt que de se focaliser d'emblée sur le choix des membres du gouvernement, il est proposé de prioriser la réflexion sur les objectifs à atteindre. Un exemple inspirant est donné par l'Allemagne, où le chef de gouvernement ne peut être destitué que si les parlementaires s'accordent sur un successeur. Dans ce contexte, divers députés commencent à esquisser des scénarios de compromis et de collaboration. Certains acteurs politiques, tels que le PS et les Verts, mettent en avant des propositions et des priorités pour orienter les débats. La question de l'éducation, notamment la baisse du niveau scolaire en France selon l'étude TIMSS, est soulevée comme une possible cause commune au-delà des clivages politiques traditionnels. Il apparaît essentiel de trouver un terrain d'entente entre les différentes sensibilités politiques afin de garantir la stabilité gouvernementale et d'éviter les éventuelles crises à venir. La priorité des priorités est fixée sur la nécessité de restaurer l'équilibre des comptes publics, suivi de près par des enjeux sociaux et sociétaux majeurs tels que la santé et l'éducation. Pour assurer la pérennité d'un futur gouvernement, il est suggéré que le programme politique émane des députés, instaurant ainsi un renversement inédit du système présidentiel en France.