Vers une reconnaissance du "crime contre l'humanité" pour l'"apartheid de genre"

Marzieh Hamidi, athlète afghane réfugiée en France après la prise de pouvoir des Talibans, témoigne de la situation critique des femmes en Afghanistan. Lors de son intervention au Sénat, elle dénonce un "apartheid de genre" et réclame que cette notion soit reconnue comme un "crime contre l'humanité". Cette demande fait écho à une prise de conscience croissante sur la violation des droits des femmes à l'échelle internationale. L'apartheid de genre se caractérise par l'exclusion des femmes de l'espace public par des régimes oppressifs, limitant leurs droits fondamentaux et les soumettant à des discriminations systématiques. Ce concept met en lumière les atteintes graves commises à l'encontre des femmes, les privant de liberté et de dignité. Le combat de Marzieh Hamidi reflète celui de nombreuses femmes qui luttent pour faire entendre leur voix et obtenir justice face à ces violations flagrantes des droits humains. La reconnaissance juridique de l'apartheid de genre comme crime contre l'humanité serait un pas significatif vers la sanction des responsables de telles atrocités et la protection des femmes vulnérables dans le monde entier. Il est essentiel que la communauté internationale prenne des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques inhumaines et garantir l'égalité des genres. L'appel de Marzieh Hamidi résonne comme un cri de ralliement pour la défense des droits des femmes et la condamnation ferme de toute forme de discrimination fondée sur le genre. Sa détermination et son courage inspirent un mouvement de solidarité et de mobilisation en faveur de la justice et de l'égalité. Il est temps de reconnaître et de combattre l'apartheid de genre avec la même détermination que l'apartheid racial, en plaçant les droits humains et la dignité au cœur de nos préoccupations.

Vers une reconnaissance du "crime contre l'humanité" pour l'"apartheid de genre"
Publié le 25/11/2024 05:45 - Source Article & Image: Liberation.fr