Tensions autour du vote à Sciences Po Strasbourg sur le partenariat avec une université israélienne
Le conseil d'administration de Sciences Po Strasbourg a été le théâtre d'une controverse liée à un vote sur le partenariat entre l'institution française et l'université israélienne Reichman. En juin, cet accord avait été gelé à la suite de préoccupations concernant les positions de l'université sur la situation à Gaza. Une contre-motion visant à annuler cette suspension a été à l'ordre du jour mais a été ajournée en raison de l'intervention d'étudiants pro-Palestine critiquant le manque de soutien de la direction envers leur position. Des tensions subsistent autour de la légitimité d'un nouveau vote sur ce sujet. Des pressions, menaces et mails ont été rapportés par les élus, illustrant la division au sein de l'établissement. La direction dénonce une perturbation du processus démocratique. Simon Levan, élu étudiant impliqué, justifie l'intervention des protestataires en soulignant des problèmes persistants liés aux positions et au fonctionnement de l'université israélienne en question. Les partisans de la contre-motion s'opposent à la reprise du vote, arguant qu'aucun élément nouveau ne remet en cause la décision de suspension initiale. Cette situation soulève des questions sur la gouvernance de l'institution et le dialogue entre les différentes parties prenantes. La contre-motion sera soumise à un nouveau vote en visioconférence le 18 décembre.
