Charlotte Lewis perd son procès en diffamation contre Roman Polanski en appel
Charlotte Lewis a perdu en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre Roman Polanski. L'actrice britannique l'accusait de viol en 1983 et avait été qualifiée de menteuse par le réalisateur. Malgré la relaxe du cinéaste de 91 ans en première instance, elle avait fait appel. La cour d'appel de Paris a confirmé le jugement initial, mettant fin à quatorze années de bataille juridique. L'avocat de Charlotte Lewis a critiqué cette décision, dénonçant un « permis de tuer médiatiquement » offert à Polanski. De son côté, l'avocate du réalisateur s'est félicitée de cette victoire pour la liberté d'expression. La justice devait statuer uniquement sur l'usage de la parole de Polanski, non sur les accusations de viol. La plaignante avait été confrontée à des contradictions de déclarations passées, soulevant des doutes sur sa crédibilité. Ce nouveau revers judiciaire s'ajoute aux démêlés de Roman Polanski avec la justice américaine depuis plus de quarante ans. Le réalisateur est considéré comme un fugitif après une condamnation pour des actes sur une mineure en 1977. Malgré les controverses, il a reçu des récompenses prestigieuses telles qu'un Oscar et une Palme d'Or. Cette affaire souligne les complexités des accusations liées aux abus sexuels dans l'industrie du cinéma.
