Dix chevaux décédés et foyers de contamination : focus sur l'épidémie de rhinopneumonie équine en France

Depuis la mi-novembre, la France fait face à une épidémie de rhinopneumonie équine qui a déjà causé la mort de dix chevaux selon le Respe, le réseau de surveillance des maladies équines. Cette maladie virale hautement contagieuse peut entraîner divers symptômes chez les équidés, tels que des troubles respiratoires, nerveux et même des avortements chez les juments. Les écuries sont en alerte face à cette situation, d'autant plus en cette période de compétitions équestres et avec l'ouverture imminente du Salon du Cheval de Paris. La rhinopneumonie équine affecte les chevaux, poneys et ânes, se présentant sous trois formes : respiratoire, abortive et nerveuse, avec des conséquences plus ou moins graves. La contagion se fait par les sécrétions respiratoires ou urinaires, et même si elle n'affecte pas les humains, ces derniers peuvent véhiculer le virus. Neuf foyers de contamination sont recensés en France, avec environ 70 chevaux touchés, dont dix décès à déplorer. Une cellule de crise est mise en place pour évaluer la situation. Cet épisode épidémique semble avoir débuté lors de compétitions équestres en Sarthe et en Seine-et-Marne au mois de novembre. La vaccination apparaît comme un outil essentiel de prévention, mais seulement 30 à 40% des équidés sont actuellement vaccinés, alors que plus de 80% devraient l'être pour garantir une protection collective. La Respe recommande la vigilance des propriétaires avant et après tout rassemblement équin, appelant à une annulation ou report des compétitions jusqu'à mi-décembre. En cas de symptômes, il est crucial de signaler les cas pour limiter la propagation de la maladie.