"Répression en Géorgie : chef de l'opposition battu et arrêté avant nouvelles manifestations"
En Géorgie, avant une septième nuit de manifestations contre le pouvoir, Nika Gvaramia, leader du parti d'opposition Akhali, a été violemment interpellé. Cette arrestation survient dans un contexte de tensions politiques exacerbées par le report de l'intégration de la Géorgie dans l'UE, décidé par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien. Les manifestations, émaillées de violences, rassemblent des milliers de personnes réclamant des élections transparentes et dénonçant une dérive autoritaire. La répression policière, qualifiée d'acte de torture par le commissaire aux droits humains, a fait de nombreux blessés parmi les manifestants et les forces de l'ordre. Le Premier ministre géorgien adopte une posture ferme en menaçant de réprimer l'opposition et les ONG accusées de déstabiliser le pays. Malgré les tensions, le gouvernement affirme que l'intégration européenne progresse, minimisant l'impact des protestations. Les pays occidentaux et l'opposition dénoncent des manœuvres antidémocratiques et les violences policières qui s'aggravent au fil des jours.
