Crise politique en Corée du Sud : une décision risquée pour le président
En Corée du Sud, le président Yoon Suk Yeol a tenté d'imposer la loi martiale, déclenchant une crise politique majeure. Face à l'opposition parlementaire et à la colère de la population, il risque désormais la destitution. Cette décision surprise intervient dans un contexte de tensions politiques et de chute de popularité du président, fragilisé par des scandales de corruption. Son parti, le PPP, se trouve également dans une impasse pour faire adopter ses réformes. La proclamation de la loi martiale semble être le dernier recours d'un président acculé. Les appels à sa démission se multiplient, avec des accusations de "rébellion" et des démissions en masse au sein de l'appareil gouvernemental. La pression politique est si forte que le président Yoon Suk Yeol risque désormais sa destitution. Son avenir politique semble compromis face à une opposition déterminée. La situation reste tendue en Corée du Sud, avec des appels à la grève générale jusqu'au départ du président, désormais isolé politiquement. La crise politique qui secoue le pays illustre les enjeux de pouvoir et de légitimité auxquels est confronté le chef de l'État.
