Kamel Daoud se défend d'avoir utilisé l'histoire d'une victime pour son roman
L'écrivain Kamel Daoud a publié une tribune dans Le Point pour nier avoir inspiré son roman "Houris" de l'histoire d'une victime de la décennie noire en Algérie. Il affirme qu'il n'y a aucun lien entre le personnage principal de son livre et la tragédie de cette femme. Daoud et sa femme sont accusés d'avoir utilisé sans consentement le récit de Saâda Arbane, une survivante de massacre en Algérie, ce qui a entraîné le dépôt de plaintes contre eux. L'avocate de la plaignante a affirmé que le couple devra comparaître devant un tribunal, sous peine de jugement par contumace. Daoud a défendu son œuvre en soulignant qu'il s'agit d'une fiction et non d'une biographie, rejetant ainsi les accusations de violation de secret médical. Son roman "Houris", récompensé par le prix Goncourt, est interdit en Algérie en raison d'une loi interdisant les ouvrages sur la décennie noire entre 1992 et 2002, période ayant entraîné la mort de milliers de personnes.
