Procès de l’assassinat de Samuel Paty : le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui nie toute implication
Au procès de l’assassinat de Samuel Paty, le prédicateur islamiste Abdelhakim Sefrioui a nié toute responsabilité dans la mort du professeur d'histoire-géographie. Accusé d'association de malfaiteurs terroriste criminelle, Sefrioui est jugé pour avoir pris part à une campagne de haine qui a conduit à l'assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020. Lors de son interrogatoire, Sefrioui a affirmé ne pas avoir contribué à faire du professeur une cible, malgré sa vidéo incendiaire diffusée devant le collège du Bois-d'Aulne où enseignait Paty. Le militant islamiste, habitué des actions coup de poing, a défendu son engagement contre les injustices au nom de sa conception de la religion. Malgré les témoignages pointant son implication dans l'affaire et ses prises de parole teintées de violence, Sefrioui nie toute radicalité et affirme avoir agi pour dénoncer des discriminations visant les musulmans. Le président de la cour d'assises a insisté sur le rôle potentiellement influent de Sefrioui dans l'enchaînement des événements ayant mené à l'assassinat de Paty. L'accusé a maintenu qu'il ne cherchait qu'à accompagner un parent d'élève pour dénoncer une situation de stigmatisation, niant toute responsabilité dans les conséquences tragiques de l'affaire. Malgré le contexte tendu lié au procès de Charlie Hebdo et aux tensions autour des caricatures de Mahomet, Sefrioui affirme ne pas avoir évalué le risque que ses actions pourraient engendrer. Abdelhakim Sefrioui continue de clamer son innocence et son engagement pour la justice, affirmant qu'il aurait protégé Samuel Paty s'il avait été présent le jour de l'attaque. Le prédicateur islamiste se défend de toute culpabilité dans l'assassinat du professeur, mettant en avant sa quête de rétablir son honneur terni par cette affaire.
