Crise en Corée du Sud : le Président contraint de reculer après sa tentative de loi martiale

Le Président sud-coréen Yoon Suk Yeol a provoqué un tollé en tentant d'imposer la loi martiale, mesure qu'il a finalement dû abroger sous la pression de son parti, de l'opposition et de la population. Cette décision autoritaire a entraîné un déploiement militaire devant le parlement et a suscité des manifestations exigeant sa démission. Face à la pression croissante, des députés ont déposé une motion de destitution à l'encontre du Président. Cette crise politique a également conduit à des démissions en masse au sein du gouvernement. La Confédération coréenne des syndicats a appelé à une grève générale illimitée jusqu'au départ de Yoon Suk Yeol, signalant une opposition importante à son maintien au pouvoir. La Bourse de Séoul a également été affectée par ce climat d'instabilité politique, perdant plusieurs points. La tentative d'imposer la loi martiale a suscité des réactions inquiètes tant au niveau national qu'international, notamment des États-Unis. Yoon Suk Yeol avait justifié cette mesure par la nécessité de contrer les menaces communistes nord-coréennes et de garantir la sécurité de la Corée du Sud. En réaction, l'opposition a dénoncé cette démarche comme illégale et a appelé à des manifestations pacifiques pour exprimer son mécontentement.

Crise en Corée du Sud : le Président contraint de reculer après sa tentative de loi martiale
Publié le 04/12/2024 08:16 - Source Article & Image: Liberation.fr