Le président Yoon Suk Yeol décrète la loi martiale en Corée du Sud lors d'une crise politique
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé l'imposition de la loi martiale en raison de la crise politique avec l'opposition. Il a justifié cette décision par la nécessité de protéger le pays des "forces communistes nord-coréennes" et d'éliminer les éléments jugés hostiles à l'État. Cette mesure radicale a été prise en réponse à un débat parlementaire agité sur le budget, et notamment suite à l'approbation par l'opposition d'un programme budgétaire réduit. Le président a accusé l'opposition de contrôler le parlement, de sympathiser avec la Corée du Nord et de chercher à paralyser le gouvernement. L'instauration de la loi martiale a entraîné l'interdiction de toutes les activités politiques dans le pays, la mise sous scellés du parlement et des activités militaires observées à Séoul, avec des hélicoptères atterrissant sur le toit du parlement et des véhicules militaires dans la capitale. Les réactions internationales commencent à affluer, avec les États-Unis et la Chine exprimant leur suivi de la situation. Le chef de l'opposition sud-coréenne, Lee Jae-myung, a qualifié la mesure d'illégale et a appelé à la protestation. Les manifestants rassemblés devant le parlement en réponse à cet appel témoignent de la tension politique et sociale qui règne actuellement en Corée du Sud.
