Le président de Corée du Sud décrète la loi martiale en ciblant l'opposition
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a annoncé la mise en place de la loi martiale, affirmant qu'elle était nécessaire pour prévenir les menaces des forces communistes nord-coréennes. Cependant, cette mesure semble davantage viser l'opposition politique interne. Yoon a accusé l'opposition de contrôler le parlement, de sympathiser avec la Corée du Nord et de paralyser le gouvernement. En réaction, le leader de l'opposition a déclaré cette décision inconstitutionnelle, affirmant que le président n'a pas le mandat populaire pour imposer la loi martiale. Dans un contexte de tensions croissantes, le parti au pouvoir en Corée du Sud s'est opposé à cette déclaration de loi martiale et s'est engagé à la bloquer. L'Assemblée nationale pourrait lever la loi martiale si une majorité de ses membres s'y opposent. Cependant, les portes du Parlement ont été bloquées par la police, empêchant les parlementaires d'exercer leurs fonctions. La décision de déclarer la loi martiale a été prise dans le plus grand secret, même au sein du bureau présidentiel, et a été suivie d'une mobilisation rapide de l'armée. Le ministre de la Défense nationale a ordonné à l'armée de se mettre en état d'alerte suite à cette annonce. La situation reste tendue alors que l'opposition rejette la légitimité de la loi martiale et que le parti au pouvoir s'engage à s'y opposer. Il est à souligner que le président Yoon semble renforcer son pouvoir au détriment de l'opposition politique, suscitant des inquiétudes quant à l'équilibre démocratique en Corée du Sud.
