Mobilisation des universités de Lille, Nice et Clermont-Ferrand pour protester contre les coupes budgétaires
Ce mardi 3 décembre, plusieurs universités en France, dont Lille, Nice et Menton, ont observé une "journée université morte" pour protester contre les coupes budgétaires annoncées. A Lille, le président de l'université, Régis Bordet, a alerté sur la situation financière critique, soulignant que les mesures gouvernementales récentes risquent de compromettre le fonctionnement de l'établissement. Une délégation de présidents d'universités avait déjà tiré la sonnette d'alarme en novembre, qualifiant le projet de loi de finance 2025 de "toujours plus contraint". Le ministre de l'Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, a réagi en soulignant la nécessité d'une révision en profondeur du système d'allocation des moyens. Malgré les économies demandées aux établissements d'enseignement supérieur, le ministère assure qu'aucun établissement ne sera laissé sans solution. Cette mobilisation s'inscrit dans une journée d'action nationale initiée par France Université, regroupant les présidents d'établissements d'enseignement supérieur. Des organisations étudiantes se sont également mobilisées, notamment à Paris, où le syndicat de l'Union étudiante de Paris 1 a mené une action symbolique pour sensibiliser aux conséquences des restrictions budgétaires. Les universités alertent sur un avenir financier incertain et appellent à une prise de conscience des autorités concernant le rôle crucial des universités dans le développement régional.
