Procès de l’assassinat de Samuel Paty : Brahim Chnina, accusé sans introspection
Au procès de l'assassinat de Samuel Paty, Brahim Chnina, père de la collégienne à l'origine de la campagne de haine contre le professeur, a exprimé des regrets et une irresponsabilité. Bien que reconnaissant sa part de responsabilité dans l'engrenage menant à l'assassinat de Paty, Chnina nie toute radicalisation. Il a envoyé des messages accusant le professeur d'avoir discriminé des élèves musulmans, suite à un mensonge de sa fille. En compagnie d'un agitateur islamiste, ils ont amplifié la polémique, incitant à des sanctions contre le professeur. Chnina affirme avoir uniquement voulu dénoncer une discrimination. Malgré ses regrets, il peine à expliquer ses motivations profondes, préférant se poser en victime. Des témoignages ont étayé son rôle crucial dans les événements. Brahim Chnina reconnaît ses torts, mais limite sa responsabilité à avoir cru aveuglément sa fille. Il évite de critiquer l'agresseur islamiste, pour qui il avait de l'estime, tandis qu'il blâme la principale du collège pour ne pas l'avoir informé de l'exclusion de sa fille ce jour-là. Face aux interrogations et aux contradictions relevées, l'accusé tente de dédouaner sa responsabilité en rejetant une partie de la faute sur autrui.
