Confession du parent d'élève auteur des premiers messages après l'assassinat de Samuel Paty
Brahim Chnina, le père d'une élève ayant diffusé des messages stigmatisants contre le professeur Samuel Paty, a admis avoir commis "l'irréparable" lors de son procès devant la cour d'assises spéciale de Paris. Accusé d'association de malfaiteurs terroristes, il risque jusqu'à 30 ans de réclusion. Chnina a reconnu sa responsabilité dans le déclenchement d'une campagne de haine contre Paty, décapité par un jeune islamiste en octobre 2020. Il a exprimé des regrets et présenté des excuses sincères, tout en affirmant ne pas être un terroriste ni un radicaliste. Il a également impliqué un prédicateur islamiste, Abdelhakim Sefrioui, dans l'affaire. Malgré sa culpabilité, Chnina a souligné les menaces de mort qu'il a reçues et a critiqué la directrice du collège où intervenait Paty pour ne pas l'avoir informé plus tôt de la situation. Le procès se poursuivra jusqu'au 20 décembre.
