Vladimir Poutine abandonne l'organisation des Jeux de l'Amitié pour concurrencer les JO

Vladimir Poutine a annoncé officiellement par décret son renoncement à organiser les "Jeux mondiaux de l'Amitié" visant à rivaliser avec les Jeux olympiques traditionnels. Prévus pour réunir 35 disciplines allant de la natation aux échecs en passant par le rock'n'roll acrobatique et le padel, ces jeux devaient se dérouler à Moscou et Ekaterinbourg. Malgré une première annulation pour raisons de calendrier en juillet, la décision récente est justifiée par la nécessité de protéger les droits des sportifs à accéder aux compétitions internationales. Le Kremlin, cherchant à maintenir sa présence sportive internationale malgré les tensions avec les instances sportives, avait planifié ces jeux comme alternative aux Jeux olympiques. Cette tentative a été critiquée par le CIO qui dénonce une politisation du sport et une utilisation des athlètes à des fins politiques contraires à la Charte olympique. Malgré des événements parallèles antérieurs organisés par la Russie, le CIO a demandé aux gouvernements de ne pas soutenir les Jeux de l'Amitié. Cette annulation intervient dans un contexte de relations tendues entre la Russie et les instances sportives mondiales suite à des scandales de dopage et à des conflits géopolitiques. Vladimir Poutine, pour qui le sport a toujours été un enjeu de pouvoir et de propagande, voit dans cette décision un revers dans sa stratégie de rayonnement international. Malgré plusieurs initiatives de la Russie visant à créer des compétitions sportives alternatives, la pression du CIO semble avoir eu raison de ces Jeux de l'Amitié.