La Norvège met en pause son projet minier en mer après des critiques
La Norvège a décidé de suspendre temporairement son projet d'octroyer des permis pour l'exploration minière sous-marine dans ses eaux arctiques en 2025. Cette décision fait suite à des pressions politiques du parti de la Gauche socialiste, qui a obtenu un compromis avec le gouvernement pour stopper les travaux d'extraction de minéraux dans les fonds sous-marins en 2024 et 2025. Le Premier ministre norvégien a souligné qu'il s'agissait d'un report et non d'une annulation, afin de répondre aux besoins de transition énergétique du pays. Cette décision intervient après des controverses et des critiques émanant de diverses parties telles que des ONG, des scientifiques et d'autres États. La Norvège avait initialement prévu d'attribuer des licences pour l'exploration minière sous-marine, devenant potentiellement l'un des premiers pays à exploiter les fonds sous-marins. Cependant, le projet a rencontré une forte opposition de la part d'organisations internationales, de scientifiques et de multinationales, soulevant des préoccupations quant aux impacts écologiques de telles activités. Des dangers potentiels tels que la destruction des habitats marins, la pollution sonore et lumineuse, ainsi que les fuites chimiques ont été pointés du doigt. Des procédures judiciaires ont été engagées, notamment par le WWF Norvège, pour contester la légalité de l'ouverture des fonds sous-marins à l'exploitation minière. La décision de suspendre les concessions en 2024-2025 a été saluée par les défenseurs de l'environnement, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les actions judiciaires. Cette suspension vise à permettre des études complémentaires sur les impacts environnementaux potentiels avant toute décision finale.
