Offensive des rebelles en Syrie : Réaction du régime dépendant de l'aide de la Russie et de l'Iran
Depuis 2011, Alep, la deuxième ville de Syrie, est entièrement aux mains des rebelles. L'expert du Moyen-Orient, Joseph Daher, analyse l'offensive éclair lancée par une coalition rebelle menée par des islamistes. Il souligne que le groupe Hayat Tahrir al-Sham a saisi une opportunité en rassemblant divers groupes rebelles, majoritairement islamistes, alors que les alliés clés du régime syrien sont affaiblis. Les Russes sont impliqués en Ukraine, tandis que l'Iran et le Hezbollah se concentrent sur d'autres crises régionales, notamment au Liban. La Turquie, soutien de certains groupes rebelles, joue également un rôle crucial dans cette offensive. Certains combattants sont étroitement liés à Ankara, mais la nature de cette influence reste sujette à débat. Les événements en Syrie révèlent la complexité des dynamiques régionales et des alliances changeantes. L'évolution de la situation à Alep souligne l'importance des acteurs extérieurs tels que la Russie, l'Iran et la Turquie dans le conflit syrien. La situation actuelle place le régime de Damas face à un défi majeur, et sa réaction dépendra largement du soutien qu'il recevra de ses alliés internationaux. En parallèle, les groupes rebelles cherchent à tirer parti de cette fragilité pour progresser militairement. La propagation du conflit au-delà des frontières syriennes souligne l'impact régional de la crise. Les implications de l'offensive rebelle à Alep s'étendent bien au-delà du territoire syrien, affectant les équilibres de pouvoir au Moyen-Orient. La situation est donc suivie de près par la communauté internationale, alors que de nouvelles alliances se forment et que les intérêts nationaux entrent en jeu.
