Accord climatique de la COP29 : frustration généralisée face à une enveloppe de 300 milliards de dollars par an
L'accord financier de la COP29, fixant à 300 milliards de dollars par an la contribution des États développés pour le financement climatique des pays en développement, a suscité une déception généralisée. Les pays en développement attendaient un montant plus élevé, regrettant que le double n'ait pas été atteint. Des négociations âpres ont mené à ce seuil financé par les pays développés tels que l'Europe, les États-Unis ou encore le Japon. L'absence de mention explicite de la sortie des énergies fossiles dans le texte a également créé des tensions. Un appel à une transition ordonnée vers les énergies renouvelables, pourtant obtenu lors de la COP28, n'a pas été intégré formellement. Les pays pétrogaziers ont réussi à maintenir la place du gaz naturel fossile dans le document de négociation, allant à l'encontre des attentes des Européens en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Des désaccords persistants entre les blocs ont été soulignés, notamment le refus des pays arabes de cibler explicitement les combustibles fossiles. Les représentants des pays les plus vulnérables et des petits États insulaires se sont sentis négligés, déclenchant une réunion d'urgence pour trouver des solutions. Malgré les difficultés rencontrées, des avancées ont été notées, mais l'accord reste en suspens. Les discussions ont impliqué une diversité d'acteurs cherchant un compromis entre les besoins des pays développés et en développement. Des appels à une action urgente ont été lancés pour faire face à l'urgence climatique. Le texte invite également des pays en développement à contribuer, tout en maintenant un caractère volontaire pour ces engagements financiers.
