Opération policière controversée dans des clubs de Moscou : répression des minorités sexuelles ou mobilisation forcée des jeunes ?
Des relais pro-ukrainiens ont partagé des vidéos montrant des opérations policières dans des boîtes de nuit à Moscou, provoquant des réactions contradictoires. Alors que certains décrivent ces actions comme une mobilisation forcée des jeunes, d'autres évoquent une répression des minorités sexuelles et de genre, perçues comme promouvant l'« idéologie du mouvement LGBT » interdite en Russie. Les opérations, menées dans les clubs Arma, Mono et Inferno, visaient à identifier des activités illégales, comme la promotion de l'idéologie LGBT et la vente d'alcool sans licence. Des témoignages mentionnent un traitement différencié selon le genre lors de ces interventions, avec notamment des femmes relâchées avant les hommes. Certains évoquent également la possibilité que des jeunes hommes aient été convoqués par la police lors de ces raids. Des images montrent des scènes de violences policières, suscitant des interrogations sur les motivations réelles de ces opérations. Ces événements interviennent un an après l'interdiction en Russie du mouvement LGBT+. Des questions demeurent quant à l'ampleur et la nature exacte de ces interventions et à d'éventuelles convoquations des personnes présentes sur les lieux. Les autorités russes affirment avoir saisi des stupéfiants et des armes lors de ces contrôles, mais des doutes subsistent quant à la légitimité de ces mesures et aux potentielles violations des droits des personnes impliquées.
