Un suspect identifié grâce à l'ADN après 30 ans dans l'affaire des Disparus de l’Isère

Plus de trente ans après les mystérieuses disparitions de Nathalie Boyer et Laïla Afif en Isère, un tournant majeur est survenu dans l'enquête. En 1988, Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans, a été retrouvée égorgée à Saint-Quentin-Fallavier. Quelques années plus tard, en 2000, Laïla Afif, une mère de famille de 40 ans, a été retrouvée assassinée d'une balle dans le nuque. Malgré des années d'investigations infructueuses, l'ADN d'un homme âgé d'une soixantaine d'années a été découvert récemment, le reliant aux deux crimes. Cet ADN aurait été retrouvé sur l'arme du crime, dissimulée chez un proche de l'homme. Avec des indices solides pointant vers sa culpabilité dans les deux meurtres, l'homme a été placé en garde à vue. Des antécédents judiciaires semblent avoir éveillé les soupçons des autorités sur un éventuel profil de tueur en série. Cette avancée majeure relance l'affaire des Disparus de l’Isère, regroupant neuf cas d'enfants disparus, assassinés ou agressés dans la région. Les familles des victimes, privées de réponses depuis des décennies, espèrent enfin voir la lumière sur ces sombres affaires qui avaient été classées sans suite. Les autorités, à travers un pôle spécial à Nanterre, poursuivent désormais leurs investigations pour élucider ces crimes qui ont marqué l'Isère.

Un suspect identifié grâce à l'ADN après 30 ans dans l'affaire des Disparus de l’Isère
Publié le 30/11/2024 08:00 - Source Article & Image: Closermag.fr