Liberté d'avorter en France : 50 ans après la loi Veil, des obstacles persistent

Cinquante ans après la dépénalisation de l’avortement en France et malgré son inscription dans la Constitution, l'accès des femmes à l'IVG reste difficile. Les fermetures de centres d'orthogénie, la disparité régionale, les délais d'attente, le manque de professionnels formés et les obstacles administratifs entravent la liberté des femmes à disposer de leur corps. Des difficultés persistent telles que les rendez-vous multiples, le non-respect des délais légaux, les conditions irréalisables pour les sages-femmes ou encore la désinformation sur internet. Bien que la loi Gaillot de 2022 ait élargi l'accès à l'IVG, des progrès restent à faire pour garantir une réelle liberté de choix pour les femmes. Le ministère de la Santé s'engage à alléger les conditions pour les sages-femmes et à revaloriser financièrement l'acte d'IVG. Une commission d'enquête au Sénat évaluera les obstacles à l'accès à l'avortement, notamment la désinformation. Malgré les avancées législatives, la lutte pour une véritable liberté d'avorter demeure une réalité en France.

Liberté d'avorter en France : 50 ans après la loi Veil, des obstacles persistent
Publié le 29/11/2024 14:59 - Source Article & Image: huffingtonpost.fr