"Incroyable : disparition mystérieuse de la bronchiolite cette année !"
Cette année, les hôpitaux en France connaissent une situation exceptionnelle : la quasi-absence de la bronchiolite, habituellement redoutée pendant la saison hivernale. Contrairement à la grippe qui fait l'objet d'alertes constantes, le virus respiratoire syncytial (VRS), principal responsable de la bronchiolite, semble avoir déserté. Cette étonnante disparition est attribuée à l'efficacité d'un traitement préventif nommé Beyfortus, ainsi qu'à la vaccination des femmes enceintes avec le vaccin Abrysvo de Pfizer. Le Beyfortus, administré à plus de 500 000 nourrissons cette année, a permis de réduire drastiquement le nombre d'hospitalisations liées à la bronchiolite. De son côté, le vaccin anti-VRS transfère des anticorps protecteurs du VRS des mères aux bébés, renforçant leur immunité. Cependant, cette année est marquée par une forte activité grippale, avec la circulation simultanée de trois virus, engendrant des hospitalisations, notamment chez les enfants affectés par ces différentes souches. Malgré cette situation, la prise en charge des maladies chroniques chez les enfants restant rare, le système de santé s'adapte pour contenir la propagation des virus. Paradoxalement, la France fait face à des défis en matière de vaccination, notamment pour les enfants de 2 à 17 ans, pour lesquels le vaccin nasal antigrippal recommandé n'est pas disponible. Cette situation suscite des critiques, soulignant les contradictions entre recommandations médicales et disponibilité des vaccins. En fin de compte, cette année atypique montre que des solutions préventives efficaces sont possibles pour limiter l'impact des maladies respiratoires sur la population, tout en pointant du doigt les lacunes persistantes en matière de vaccination.
