"Scandale Deepseek : enquête ouverte par le gendarme des données italien sur l'IA chinoise"

Le gendarme italien des données personnelles a décidé d'ouvrir une enquête sur la start-up chinoise Deepseek suite à des réponses jugées insuffisantes concernant le traitement des données des utilisateurs italiens. L'autorité de protection des données a interdit à Deepseek de traiter les données des utilisateurs italiens et a restreint immédiatement ce traitement. Cette enquête a eu lieu après que l'entreprise ait répondu de manière inadéquate aux questions de l'autorité italienne sur l'utilisation des données personnelles par son système d'intelligence artificielle. Deepseek est spécialisée dans les chatbots et a récemment fait parler d'elle à Wall Street avec un nouveau chatbot puissant développé à faible coût. L'autorité italienne souhaite clarifier comment les données personnelles sont collectées, dans quel but, d'où elles proviennent et où elles sont stockées. Elle cherche également à savoir quelles données sont utilisées pour entraîner l'IA de Deepseek et comment les utilisateurs sont informés du traitement de leurs données. En décembre, une amende de 15 millions d'euros avait été infligée à OpenAI par l'organisme de surveillance italien pour l'utilisation de données personnelles par son chatbot ChatGPT. Cette affaire a déjà entraîné un appel de la part de l'entreprise technologique américaine. L'enquête en cours a été déclenchée en mars 2023 lorsqu'un blocage temporaire de ChatGPT en Italie a été décidé pour des questions de confidentialité. L'Italie est ainsi devenue le premier pays occidental à prendre une telle mesure. La Silicon Valley chinoise, où Deepseek est basée, est connue pour être un pôle technologique majeur en Chine.