"Bruno Retailleau justifie l'arrestation controversée d'une élève sans-papiers en Moselle"
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, défend l'arrestation d'une collégienne sans-papiers par des gendarmes dans un collège en Moselle. L'intervention, qui a eu lieu après la fin des cours avec l'accord de la mère de l'élève, a provoqué la polémique. Les autorités reprochent à la mère d'avoir déposé une demande d'asile simultanée en Belgique et en France, laissant la famille en situation irrégulière en France. Cette action a été critiquée car les interventions des forces de l'ordre dans les établissements scolaires sont strictement réglementées. Malgré les explications divergentes des différentes parties impliquées, des règles claires encadrent ces situations. La circulaire de Manuel Valls datant de 2013 interdit notamment les interventions des forces de l'ordre en cas de procédure d'éloignement dans un cadre scolaire. Le directeur général de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, a reconnu une erreur collective dans cette affaire. Le ministère de l'Intérieur insiste sur l'accord de la famille pour justifier l'intervention, mais les règles en place sont claires quant à l'interdiction des procédures d'éloignement dans les écoles. La problématique soulevée met en lumière le défi entre le respect des règles migratoires et des protocoles éducatifs. Bruno Retailleau, pour qui la fermeté en matière migratoire est une priorité, se retrouve confronté à une situation délicate. Le rappel à l'ordre d'Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, souligne l'importance de suivre les protocoles établis pour éviter des situations controversées.
