Trump envisage d'utiliser la prison de Guantánamo pour détenir jusqu'à 30 000 migrants
Le président américain Donald Trump a annoncé son intention de recourir à la base navale de Guantánamo pour incarcérer jusqu'à 30 000 migrants jugés dangereux. Cette décision s'inscrit dans sa politique de lutte contre l'immigration illégale. Initialement créée pour accueillir des détenus accusés de terrorisme, la base abrite déjà un centre pour migrants, utilisé sporadiquement pour des personnes repêchées en mer, comme des Cubains et des Haïtiens. Suite à l'annonce de Trump, la Maison-Blanche a confirmé la signature d'un mémorandum visant à agrandir un centre de rétention existant sur la base. Cette mesure concerne les étrangers considérés comme des criminels présents illégalement aux États-Unis. La décision a suscité des réactions négatives, notamment de la part du président cubain Miguel Díaz-Canel, qui a condamné cet acte comme étant une cruauté. La prison de Guantánamo, ouverte en 2002 après les attentats du 11 septembre, a longtemps été associée aux pratiques controversées de la "guerre contre le terrorisme", avec des conditions de détention extrêmes soulignant des accusations de torture. Actuellement, quinze personnes y sont encore détenues pour des activités liées au terrorisme. Cette nouvelle mesure s'ajoute à d'autres actions de l'administration américaine, telles que les vols d'expulsion de migrants et le déploiement de soldats à la frontière avec le Mexique.
