"Trump force les fonctionnaires à retourner au bureau sous peine de licenciement"

Le président américain, Donald Trump, a récemment menacé les fonctionnaires fédéraux qui continuent à privilégier le télétravail. Il a fixé un ultimatum au 6 février pour qu'ils reprennent le travail dans leurs bureaux, faute de quoi ils pourraient être licenciés. Cette décision s'inscrit dans la lignée d'un décret signé par Trump le jour de son investiture, interdisant le télétravail aux agents fédéraux de manière immédiate. La Maison Blanche a spécifié que les responsables des différentes agences gouvernementales devaient mettre fin au télétravail et exiger un retour à temps plein au bureau. Cette position anti-télétravail est partagée par Elon Musk, collaborateur de l'administration Trump, qui avait déjà souligné en 2022 la nécessité pour les employés de passer au minimum 40 heures par semaine au bureau. Le retour imposé au bureau de nombreuses entreprises après la pandémie, à l'exemple d'Amazon en 2024, suscite des réactions mitigées. Ainsi, les ingénieurs et employés administratifs de cette société ont dû revenir travailler cinq jours par semaine en début d'année, entraînant un fort mécontentement parmi ses employés. Cette tendance générale au retour au bureau est en opposition avec la montée du télétravail observée pendant la pandémie, et divise les entreprises sur la meilleure façon d'organiser le travail.