Scandale à Chasselay : profanation d'un cimetière militaire des tirailleurs sénégalais

Un cimetière militaire dédié aux tirailleurs sénégalais, morts pendant la Seconde Guerre mondiale, a été vandalisé à Chasselay, suscitant l'indignation des autorités. La préfecture du Rhône a ouvert une enquête pour retrouver les coupables de cette profanation. La préfète, Fabienne Buccio, a qualifié cet acte de "honteux" et a assuré que des mesures étaient prises pour restaurer rapidement la nécropole. La ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Patricia Miralles, a déploré cette offense à la mémoire des soldats tombés pour la liberté, soulignant que toute attaque contre leur mémoire était une atteinte à la France elle-même. L'Office national des combattants et victimes de guerre a déposé une plainte suite à cet acte révoltant. Ce cimetière, appelé Tata sénégalais, a été érigé en 1942 pour honorer la mémoire de 196 tirailleurs venant principalement du Sénégal, du Haut-Volta, du Dahomay, du Soudan et du Tchad, qui ont perdu la vie lors de combats contre l'armée allemande nazie près de Chasselay. La profanation de ce lieu sacré a suscité une vague d'émotion et de condamnations, soulignant l'importance de préserver la mémoire et le respect dû aux soldats décédés au combat. L'enquête a été confiée à la gendarmerie du Rhône afin de faire toute la lumière sur cet acte inqualifiable.