Bernard Arnault critique les impôts français après son retour des États-Unis

Après assister à l'investiture de Donald Trump, Bernard Arnault, PDG de LVMH, a vivement critiqué l'augmentation prévue des impôts sur les entreprises françaises. Il a qualifié cette mesure de "taxe sur le made in France" qui encouragerait la délocalisation. Arnault a loué l'optimisme économique aux États-Unis, soulignant la baisse des impôts sur les sociétés à 15 % et les subventions accordées aux ateliers. En revanche, en France, l'annonce d'une surtaxe d'impôt sur les sociétés, visant à augmenter de 40 % le taux pour les entreprises réalisant plus de trois milliards d'euros de chiffre d'affaires, a suscité sa vive réprobation. Il a critiqué cette mesure, évoquant le risque de délocalisation induit. Malgré les alternatives proposées par les entreprises, le gouvernement français maintient sa décision, prévoyant de collecter environ 8 milliards d'euros grâce à cette surtaxe pour l'année en cours. Arnault a exprimé son inquiétude quant à une potentielle baisse des impôts après cette hausse brutale. Il a déclaré que LVMH est sollicité par les autorités américaines pour renforcer ses implantations, ce qui devient une option sérieuse vu le contexte fiscal actuel en France. Malgré des résultats financiers moins positifs pour LVMH en 2024, le géant du luxe reste un acteur majeur dans l'économie mondiale et cherche des solutions face à cette pression fiscale accrue.