"Chaos à Kinshasa : manifestations violentes et ambassades attaquées"

La ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo a été le théâtre de manifestations violentes et de tensions sociopolitiques. Les habitants se sont mobilisés pour protester contre le conflit à l'Est du pays, notamment l'invasion des rebelles du M23, qu'ils accusent d'être soutenus par le Rwanda. Cette mobilisation a entraîné la fermeture des écoles, perturbé la circulation et paralysé une partie de la vie quotidienne de la ville. Des manifestations devant diverses ambassades, dont celles des États-Unis et de la France, ont dénoncé l'inaction de la communauté internationale face aux violences en RDC. Les tensions ont atteint un point culminant avec l'attaque de l'ambassade de France à Kinshasa par des manifestants en colère, déplorant la passivité supposée du pays face aux agressions extérieures. D'autres ambassades ont également été prises pour cible, tout comme des commerces qui ont été pillés. Cette vague de violence s'inscrit dans un contexte plus large de contestation en ligne appelant à une journée "ville morte" pour exprimer le ras-le-bol envers l'agression rwandaise, le soutien aux rebelles et l'exploitation des ressources congolaises. Les forces de l'ordre, déployées en grand nombre, ont tenté de maintenir l'ordre, mais la situation a échappé à leur contrôle par endroits. Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, a condamné ces actes de vandalisme envers les ambassades, soulignant l'importance de préserver les relations diplomatiques du pays. Cette escalade de violence reflète une profonde frustration quant à la situation politique et sécuritaire en RDC, ainsi que la méfiance envers la gouvernance et l'implication de la communauté internationale dans la région.