Bernard Arnault en colère contre une taxe française qui favorise la délocalisation

Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, critique la prévision d'une surtaxe d'impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises en France en 2025. Cette mesure devrait rapporter environ 8 milliards d'euros à l'État. Arnault considère cette augmentation des impôts comme une "taxe sur le made in France" risquant d'encourager la délocalisation. Il compare la situation fiscale en France à celle des États-Unis où les impôts sont en baisse, les ateliers bénéficient de subventions et le président Trump encourage l'investissement. LVMH, réalisant plus de trois milliards d'euros de chiffre d'affaires, serait particulièrement impactée par cette surtaxe, entraînant une hausse d'environ 40% du taux d'impôt sur les sociétés. Arnault exprime sa préoccupation quant à cette surtaxe temporaire, doutant qu'elle soit réellement éphémère. Face à cette pression fiscale, le dirigeant envisage sérieusement de développer davantage ses implantations aux États-Unis. Lors de la présentation des résultats annuels de LVMH, il a évoqué une demande des autorités américaines en ce sens. Concernant d'éventuelles taxes douanières américaines, Arnault préfère ne pas s'exprimer publiquement. Malgré des résultats en baisse pour LVMH en 2024, le groupe demeure confronté à des défis économiques et fiscaux qui l'amènent à réfléchir à sa stratégie d'implantation et de développement.