"François Bayrou provoque un tollé en Belgique avec ses déclarations sur la fin de vie lors de son passage à LCI"
Les déclarations de François Bayrou sur la fin de vie ont suscité de vives réactions en Belgique après son intervention sur LCI. L'ancien Premier ministre belge, Elio Di Rupo, a vivement critiqué les propos de Bayrou sur l'euthanasie en Belgique, qualifiant ces derniers de "ahurissants et déconnectés de la réalité". Bayrou a plaidé en faveur de deux textes distincts sur la question de la fin de vie, ce qui a été perçu par certains comme une tactique pour repousser l'examen du sujet. En évoquant le cas de la Belgique, Bayrou a affirmé que des adolescents auraient bénéficié de l'aide à mourir simplement parce qu'ils étaient mal dans leur peau, une déclaration contestée par Elio Di Rupo. Ce dernier a rappelé que l'euthanasie des mineurs en Belgique est strictement encadrée et ne concerne que les cas de souffrances physiques constantes et insupportables liées à une maladie grave et incurable. En France, la proposition de loi du député MoDem, Olivier Falorni, qui aborde la question de l'aide à mourir, ne mentionne pas la possibilité pour des mineurs de recourir à cette pratique. L'Association à mourir dans la dignité en France a accusé François Bayrou de mensonge et critiqué son positionnement basé sur des croyances religieuses. Au-delà des frontières, les déclarations de Bayrou ont suscité des réactions diverses et remis en lumière les différences de législation entre la France et la Belgique sur la question de l'euthanasie.
