"Scandale : le Premier ministre défend les assistants du RN"
Le Premier ministre François Bayrou a créé la polémique en remettant en question le procès visant les assistants d'eurodéputés du Rassemblement national. Lors d'une interview sur LCI, il a qualifié l'accusation contre le RN d'injuste, mettant ainsi en doute l'intégrité de l'institution judiciaire. Cette déclaration a suscité des critiques, car un Premier ministre se doit de respecter l'indépendance de la justice et de ne pas intervenir dans des affaires en cours. Cette position n'est pas nouvelle chez Bayrou, qui avait déjà adopté une attitude similaire dans le passé. Ce scandale rappelle le précédent concernant l'UDF et le Modem, où le ministre avait également pris part à la controverse. Ces déclarations soulèvent des interrogations sur l'éthique et la neutralité des membres du gouvernement, qui doivent se garder de tout parti pris dans les affaires judiciaires en cours. Cet épisode souligne l'importance du respect de la séparation des pouvoirs et de la présomption d'innocence, principes fondamentaux de l'Etat de droit. La réaction de Bayrou soulève des débats sur les limites de l'engagement politique et l'éthique des responsables politiques.
