"Yaël Braun-Pivet s'oppose fermement à la division du projet de loi sur la fin de vie"
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, réaffirme son désaccord avec François Bayrou concernant le découpage du projet de loi sur la fin de vie en deux parties distinctes. Alors que Bayrou propose de scinder le texte en une partie consacrée au renforcement des soins palliatifs et une autre à la création d'une aide active pour mourir, Braun-Pivet considère que cette séparation serait une erreur. Elle estime que les personnes en fin de vie devraient avoir accès à un accompagnement global incluant à la fois les soins palliatifs et la possibilité de recourir à une aide active pour mourir. Le débat entre les deux camps s'intensifie, avec François Bayrou défendant la nécessité de traiter ces deux aspects de manière distincte, arguant que les soins palliatifs relèvent d'un devoir tandis que l'aide active à mourir soulève des questions de conscience profondes. La question du calendrier parlementaire pour l'examen de ces mesures reste en suspens, le gouvernement attendant l'adoption du budget avant de se prononcer. Un sondage de l'Ifop montre que 92% des Français se déclarent favorables à l'euthanasie lorsque le patient en fait la demande dans des conditions bien précises. Yaël Braun-Pivet, en désaccord avec la démarche de Bayrou, a signé une lettre avec près de 200 élus pour demander au Premier ministre de reconsidérer sa position. La présidente de l'Assemblée nationale insiste sur la légitimité du projet de loi initial, fruit du travail de la Convention citoyenne qui a réuni de nombreux Français favorables à l'ouverture de ce nouveau droit. Le débat sur la fin de vie continue donc de diviser et de questionner les positions politiques et éthiques de chacun.
