"Alerte ! Les chefs d'entreprises français et européens dénoncent la complexité administrative"
La Commission européenne prévoit de présenter sa "boussole de la compétitivité", suscitant des inquiétudes parmi les chefs d'entreprises en raison de la complexité administrative. Des personnalités influentes telles que Patrick Pouyanné de TotalEnergies, Luc Rémont d'EDF, Florent Menegaux de Michelin, Nicolas Hiéronimus de L’Oréal et Stanislas de Gramont de SEB ont exprimé leur frustration face aux réglementations européennes jugées trop contraignantes et disparates. La multiplicité des normes et des taxes pèse lourdement sur les entreprises, menaçant leur compétitivité et leur capacité à innover. La Commission européenne répond à ces préoccupations avec sa "nouvelle boussole de la compétitivité", basée sur des rapports analytiques et visant à simplifier les procédures et à stimuler l'activité économique. Des mesures telles qu'une directive "omnibus" pour alléger les contraintes réglementaires, la création d'une catégorie d'entreprises intermédiaires et des initiatives en faveur de l'innovation sont prévues. Cependant, la multiplication des textes législatifs et des normes soulève des craintes quant à l'accroissement de la bureaucratie et du poids administratif. Les critiques pointent du doigt la prolifération des fonctionnaires et des règlements comme source de complexité et d'inertie. Ils appellent à une approche plus pragmatique, axée sur la réduction du nombre de textes législatifs et d'effectifs administratifs pour favoriser un environnement économique plus favorable aux entreprises. La question de la concurrence, du suivi des fusions-acquisitions et du coût de l'énergie est également abordée dans le cadre d'une réforme en cours de la politique européenne. Les entreprises espèrent ainsi que la Commission européenne parviendra à opérer des changements concrets pour alléger le fardeau administratif et encourager l'innovation, tout en restant vigilante face à une potentielle exacerbation du monstre technocratique.
