"Incroyable ! Une femme dénonçant des tags antisémites à Paris prise en flagrant délit de les créer"
Nancy S. comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Paris le 31 mars pour des actes de vandalisme racistes et de fausses dénonciations. Dans le 11e arrondissement de Paris, cette femme prétendait être la cible de tags antisémites. Elle affirmait vivre à l'adresse où Mireille Knoll, une survivante de la rafle du Vel d'Hiv assassinée en 2018, avait été tuée. Cependant, une enquête a révélé qu'elle était en réalité l'auteure des graffiti en question. Nancy S. avait déposé plusieurs plaintes au commissariat, signalant des inscriptions antisémites dans son immeuble à plusieurs reprises entre septembre et octobre 2024. Des croix gammées et des messages haineux tels que "mort aux juifs" auraient été découverts à son domicile. Malgré ses inquiétudes pour ses enfants, Nancy S. avait déclaré ne pas vouloir déménager. Des caméras de surveillance n'avaient pas permis d'identifier d'éventuels intrus responsables des dégradations. En décembre, elle avait de nouveau porté plainte pour avoir reçu du courrier antisémite, mais des preuves l'ont accusée d'avoir elle-même envoyé ce courrier. Les caméras ont finalement filmé Nancy S. et sa fille en train de vandaliser leur environnement. Toutes deux ont été placées en garde à vue. Le meurtrier de Mireille Knoll avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 2021. Nancy S. est désormais confrontée à des accusations de dégradations racistes et de fausses dénonciations. Le maire du XIe arrondissement de Paris s'était engagé à faciliter son relogement. Le tribunal correctionnel de Paris devra statuer sur cette affaire le 31 mars.
