Affaire Angell vs Seb : scandale des cadres défectueux dans l'industrie du vélo
La marque de vélos Angell a décidé d'assigner en justice son partenaire industriel Seb, ainsi que le bureau d'étude KickMaker, pour des défauts de fabrication sur les cadres de certains vélos ayant entraîné sa liquidation judiciaire. Ces défauts ont été la cause principale de cette situation critique pour la start-up française spécialisée dans les vélos électriques. Suite à la détection de cas de casse du cadre sur des vélos de première génération, Angell a été contrainte de rappeler 5 000 vélos. Malheureusement, aucune solution viable n'a été trouvée pour réparer ces défauts, mettant ainsi l'entreprise en difficulté financière et l'amenant vers une possible liquidation judiciaire. Le fondateur d'Angell, Marc Simoncini, a pris la décision d'agir rapidement en assignant Seb et KickMaker pour faire toute la lumière sur cette affaire et déterminer les responsabilités de chacun. Face à l'incapacité de financer le remplacement ou le remboursement des vélos défectueux, l'entreprise se voit contrainte de déclarer son état de cessation des paiements et d'entamer une procédure de liquidation judiciaire. Malgré des propositions destinées à remédier à la situation, aucun accord n'a été trouvé avec les partenaires techniques. De son côté, le groupe SEB a réfuté les accusations en assurant avoir respecté ses obligations contractuelles vis-à-vis d'Angell. Ayant soutenu financièrement la société Zébra, maison-mère d'Angell, le groupe est en désaccord avec les déclarations faites à son encontre. Cette affaire risque de créer des tensions entre les différentes parties impliquées, avec des conséquences potentiellement dommageables pour l'avenir de la start-up Angell et ses clients.
