Les petits industriels se battent pour se faire entendre dans les négociations commerciales

Alors que les négociations commerciales avec les distributeurs sont au milieu du parcours, les petites et moyennes entreprises agroalimentaires rencontrent des difficultés à se faire entendre. Les PME et ETI du secteur agroalimentaire demandent des hausses de tarifs pour compenser les coûts croissants qu'ils ont dû supporter ces dernières années, mais se heurtent à la résistance des distributeurs qui cherchent à obtenir des tarifs plus bas. Les discussions sont tendues, avec des demandes divergentes : les distributeurs réclament des baisses pouvant aller jusqu'à 7,5%, alors que les petits industriels demandent des hausses autour de 4%. Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les entreprises face à l'instabilité économique et fiscale actuelle. Les enjeux sont grands, car un désaccord tarifaire peut entraîner le retrait d'un produit des rayons, impactant significativement le chiffre d'affaires de l'entreprise concernée. Les négociations commerciales annuelles entre les fabricants et les enseignes de la grande distribution sont encadrées strictement par la loi, et doivent se conclure avant le 1er mars. Les tensions persistent entre les deux parties, alimentées par un contexte de guerre des prix et une quête de compétitivité accrue. La Fédération des entreprises et entrepreneurs de France ainsi que Pact'Alim expriment leur préoccupation face à la situation actuelle, appelant à plus de dialogue et de pragmatisme pour trouver des solutions adaptées à tous.