"Procès historique en Tunisie : leaders de l'opposition accusés de complot"
Le 4 mars débutera un procès historique en Tunisie, concernant 52 accusés, dont certains leaders de l'opposition, poursuivis pour "complot contre la sûreté de l'État". Parmi eux, Ghazi Chaouachi, en détention provisoire depuis 700 jours, dépassant la limite légale de 420 jours. Cette affaire met en lumière l'utilisation de la loi pour réprimer toute opposition au régime du président Saïed. Les accusés, regroupant des personnalités politiques de différents courants, des chercheurs, ainsi que l'intellectuel français Bernard-Henri Lévy et des ambassadeurs européens, sont convoqués pour répondre de leur participation présumée à un complot impliquant des parties étrangères. Ce procès suscite l'intérêt et l'inquiétude au sein de la société tunisienne et de la communauté internationale, alors que des questions autour de la liberté d'expression et de l'opposition politique se font de plus en plus pressantes. L'ouverture de ce procès marque une étape cruciale dans le paysage politique tunisien et soulève des interrogations sur l'état de la démocratie dans la région.
