"Révélations choc : l'impact de la soumission chimique dans les affaires Pelicot et Josso"
Le procès historique des viols de Mazan a marqué les esprits en septembre-décembre 2024 à Avignon. Au cœur de cette affaire, la soumission chimique a attiré l'attention du monde entier, dépassant le simple fait divers. L'affaire Pelicot, centrée sur les viols de Mazan, a été perçue comme un combat contre le patriarcat, mettant en lumière un tabou sociétal : la soumission chimique. Dominique Pelicot, accusé d'avoir drogué son ex-femme Gisèle pour la prostituer, a fait face aux critiques pour sa méthodologie sordide. La médiatisation mondiale du procès a mis en lumière la problématique de la soumission chimique. Dans ce contexte, le documentaire "Soumission chimique, pour que la honte change de camp" diffusé sur France 2 a révélé un moment clé. Gisèle Pelicot a demandé à sa fille Caroline de regarder une députée parler de soumission chimique à la télévision. Cette députée, Sandrine Josso, avait elle-même été victime présumée de drogue dans une affaire impliquant le sénateur Joël Guerriau. Cette révélation a rapproché Caroline de Sandrine, et ensemble, elles ont porté le sujet de la soumission chimique jusqu'à l'Assemblée Nationale. La prise de parole courageuse de Sandrine Josso devant ses collègues a suscité l'admiration et a conduit le gouvernement à confier à la députée et à une sénatrice une mission sur la soumission chimique. Cette mission visait à évaluer l'ampleur du phénomène, à améliorer la prévention et l'information du public, ainsi qu'à revoir le processus pénal. L'avancée de ces affaires a mis en lumière les luttes contre la soumission chimique et le patriarcat, donnant une dimension politique à des drames personnels. Le combat pour la justice et la prévention marque une nouvelle ère dans la lutte contre ces crimes odieux.
