"Scandale : l'Azerbaïdjan accusé d'ingérence en Nouvelle-Calédonie"

Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a vivement condamné les actions d'ingérence de l'Azerbaïdjan envers les territoires ultramarins français, dénonçant le pays de s'attaquer à l'intégrité de la France. Cette réaction fait suite à des accusations d'ingérence pointées du doigt par plusieurs élus français, dont Gabriel Attal et François-Xavier Bellamy. En cause, le soutien du Baku Initiative Group (BIG), une organisation azerbaïdjanaise promue par l'État et très active auprès des mouvements indépendantistes français. Un congrès constituif du "Front international de décolonisation" s'est tenu en Nouvelle-Calédonie, réunissant des représentants de mouvements indépendantistes de divers territoires ultramarins et de Corse. Ces événements font suite à la collaboration entre des formations indépendantistes françaises et l'Azerbaïdjan, qui avait abouti à la création d'un "front de libération" commun lors d'un congrès antérieur dans ce pays. Les tensions entre la France et l'Azerbaïdjan sont exacerbées par le soutien français à l'Arménie, ennemi historique de l'Azerbaïdjan. Paris accuse ainsi Bakou d'ingérence et de manipulation en Nouvelle-Calédonie et dans les outre-mer en général. Le congrès de Nouméa a rassemblé des personnalités politiques de divers territoires français, ainsi que de territoires néerlandais. Cette affaire soulève des inquiétudes quant à la souveraineté des territoires français et met en lumière les enjeux géopolitiques complexes liés à cette région. Les appels à condamner les actions d'ingérence de l'Azerbaïdjan et à protéger l'intégrité des territoires ultramarins se multiplient, mettant en lumière un bras de fer diplomatique délicat.