"Révolution à venir : les ZFE et les élus dans l'impasse"
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) créent une impasse en matière de verbalisation des véhicules polluants dans plusieurs métropoles françaises. Alors que des amendes sont prévues pour les contrevenants, la réalité sur le terrain est tout autre, avec une absence de sanctions concrètes. Malgré certaines critiques pointant du doigt les inconvénients des ZFE, à Montpellier par exemple, la réglementation reste stricte même si les contrôles et les amendes ne sont pas effectifs actuellement. Les véhicules arborant des vignettes Crit'air 3 sont désormais exclus de onze communes, dont Montpellier, sans réelle verbalisation, les contrôles étant qualifiés de "pédagogiques". Les maires des grandes métropoles concernées semblent temporiser sur l'application des sanctions, privilégiant une approche préventive. Des assouplissements de la loi ont été observés dans certaines villes, retardant l'interdiction des véhicules Crit'air 3. Des associations et des experts soulignent l'importance des ZFE pour la qualité de l'air, mais mettent en garde contre un manque de fermeté des autorités et des élus. La mise en place de radars automatiques de vidéoverbalisation est reportée, laissant planer des doutes sur la future application des sanctions. Malgré des avancées en matière de sensibilisation, l'efficacité des ZFE reste sujet à caution face à l'absence de répression des infractions.
