"Les grâces choc de Trump : de l'anti-avortement aux émeutiers du Capitole"
Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a accordé des pardons controversés à divers individus pour satisfaire sa base de partisans. Parmi les graciés figurent des activistes anti-avortement, des organisateurs de sites de vente de drogues, des assaillants du Capitole et des policiers condamnés. Environ 1 500 personnes impliquées dans l'attaque du Capitole du 6 janvier 2021 ont été graciées, dont Enrique Tarrio, ancien chef des Proud Boys, condamné à 22 ans de prison. D'autres membres des Proud Boys comme Gilbert Fonticoba ont également été libérés. Stewart Rhodes, fondateur des Oath Keepers, condamné à 18 ans, a vu sa peine commuée. Des individus ayant agressé des policiers lors de l'émeute ont également été graciés. Le "chaman" de QAnon, militant pro-Trump, a été libéré après avoir été condamné à trois ans et demi de prison pour son rôle dans l'émeute. En plus des émeutiers, Trump a gracié 23 militants anti-avortement poursuivis pour avoir bloqué une clinique pratiquant l'IVG, dont Lauren Handy. Deux policiers de Washington, Terence Sutton et Andrew Zabavsky, condamnés pour une course-poursuite fatale en 2020, ont également été graciés. Trump a également accordé une grâce au créateur du site "Silk Road", plateforme de vente de drogues en ligne, condamné à la prison à vie en 2015, Ross Ulbricht. Ces grâces présidentielles ont suscité de vives réactions et soulevé des questions sur la justice et l'éthique. Trump justifie ces actes en dénonçant des injustices nationales et en affirmant que certains des graciés n'auraient pas dû être poursuivis. Les décisions de Trump ont eu un impact sur des personnes impliquées dans des affaires sensibles et ont alimenté les débats politiques aux États-Unis.
