"Révélations choc sur la mort de la jeune Amandine : dysfonctionnements et signalements ignorés"
Au quatrième jour du procès de Sandrine P. et Jean-Marie C. jugés pour la mort tragique d'Amandine, une adolescente de 13 ans, des témoignages poignants ont émergé. Lola, une surveillante de l'internat de Sigean où la jeune fille était scolarisée, a dévoilé des défaillances inquiétantes. Trois signalements avaient été faits, dévoilant des maux que Amandine aurait subis. La jeune fille, victime de privations et de maltraitances, était en détresse et exprimait ses souffrances à sa surveillante. Malheureusement, malgré les alertes lancées, rien n'a été entrepris pour protéger la collégienne. Le drame s'est déroulé durant le confinement de 2020, période où Amandine a progressivement perdu la vie. Lola a confié avoir signalé les marques de violence sur le corps d'Amandine, mais les suites données à ces alertes sont restées obscures. Malgré les signes manifestes de maltraitance, aucune action concrète n'a été prise pour sauver la jeune fille. La mère d'Amandine et son compagnon sont poursuivis pour actes de torture et non-assistance à personne en danger. La mère a avoué avoir privé sciemment sa fille de nourriture, causant sa mort par arrêt cardiaque et septicémie. L'inaction des autorités et l'absence de suivi après les signalements ont suscité l'indignation de Lola, qui estime que la tragédie aurait pu être évitée si les alertes avaient été prises au sérieux. La mort d'Amandine laisse entrevoir un terrible échec des dispositifs censés protéger les enfants en danger. Cette affaire glaçante révèle les failles du système qui n'a pas su empêcher un drame aux conséquences irréversibles.
