Révélations choc : scandale autour de la gestion du Festival de la Bande dessinée d'Angoulême
A une semaine du début de la 52e édition du Festival de BD d'Angoulême, une enquête de l'Humanité Magazine met en lumière des dysfonctionnements graves au sein de l'organisation. Des problèmes de management, de surcharge de travail et une culture du silence ont entraîné des cas de burn-out et de démissions, empêchant toute critique interne. Au cœur des critiques, Franck Bondoux, délégué général de 9eArt+, la société en charge de la gestion du festival, est pointé du doigt. Des changements récents, comme le partenariat avec Quick pour toucher un public plus large, l'augmentation des tarifs et la nécessité de coproductions pour les expositions, suscitent des inquiétudes. Ces mesures visent à réduire le déficit financier du festival, qui s'est élevé à 250 000 euros en 2024. Cependant, cette stratégie de mutualisation des dépenses risque de marginaliser la création indépendante et les petits éditeurs. Les tensions entre l'aspect artistique et économique du festival sont exacerbées, mettant en péril son image de rendez-vous incontournable de la bande dessinée. Les révélations de l'enquête remettent ainsi en question la gestion et l'orientation du Festival de la Bande dessinée d'Angoulême.
