"Le mystère autour du soutien de Retailleau au collectif identitaire Némésis"

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a surpris en félicitant le combat de la dirigeante du collectif identitaire Némésis, un mouvement proche de la mouvance identitaire. Pourtant, son entourage affirme qu'il ne sait pas exactement qui elle est. Némésis, fondé en 2019 dans la lignée du mouvement #MeToo, se distingue par ses actions percutantes dénonçant notamment "les violeurs étrangers" en France. Le collectif a également perturbé des événements politiques, comme le meeting de Valérie Pécresse, en affichant des slogans provocateurs. Des plaintes pour incitation à la haine raciale ont été déposées à leur encontre, mais Retailleau a salué la dirigeante en réponse à une question sur la dissolution d'un autre collectif. Par ailleurs, le ministre évoque la possible dissolution d'un groupe d'extrême gauche, la Jeune garde antifasciste. Némésis n'est pas étranger aux selfies avec des ministres, Gérald Darmanin et Jean-Michel Blanquer ayant déjà posé avec ses membres. Retailleau s'était notamment opposé à Raphaël Arnault lors de discussions sur les violences en Nouvelle-Calédonie. Cette proximité entre certains politiques et Némésis suscite des interrogations et des controverses sur les alliances et soutiens tacites. L'entourage de Retailleau tente de clarifier la situation en expliquant que ses félicitations étaient contextuelles. Cette relation entre politiques et mouvements identitaires soulève des questions sur les limites de la tolérance politique et des alliances controversées.

"Le mystère autour du soutien de Retailleau au collectif identitaire Némésis"
Publié le 23/01/2025 14:52 - Source Article & Image: Bfmtv.com